Lifestyle Ma vie en green

En route vers le zéro déchet ★ Mes astuces green

Dans ce billet un peu plus long qu’à l’accoutumée, j’avais envie de vous raconter ce qui m’a guidé sur la route du zéro déchet : où remonte ma sensibilité green, la forme que cela prend dans ma vie, les liens avec ce blog et là où j’en suis aujourd’hui.

Vous allez découvrir ce que j’ai testé et adopté, mes adresses utiles pour acheter durable ou avec moins de déchet, ma sélection de livres et mes trucs green dans la maison et dans ma vie.

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Source Pinterest

Si vous aussi vous avez envie d’agir à votre niveau, de changer vos habitudes par des gestes simples, qui sont économiques en plus d’être écologiques, voici où mon chemin a pris racine.

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Tout a commencé il y a bien longtemps

Ma sensibilité green n’a pas attendu ce blog pour exister dans ma vie. C’est clairement une valeur importante pour moi depuis….toujours en fait.

Même si la diffusion des informations, les communications sur le sujet et les prises de conscience n’étaient pas aussi larges qu’aujourd’hui – notamment grâce aux réseaux sociaux, documentaires et films –  je me souviens parfaitement que cela a influé mes choix politiques dès mon 1er vote, 1ère carte électorale en main, à l’âge de 18 ans, comme une évidence. S’il fallait prendre position pour une cause, pour moi c’était celle de la Nature, comme mon principal acte militant en tant que citoyenne de la Terre.

La phrase “Nous n’héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous empruntons la Terre de nos enfants” a toujours fait échos en moi.

Est-ce d’avoir passé, depuis l’âge de 4 ans, plusieurs semaines/mois par an en Normandie – à la campagne puis en bord de mer – au contact des animaux et de la nature qui m’ont permis d’avoir cet attachement, admiration et respect pour la nature ?
Cela a forcément contribué à façonner ma sensibilité à ces sujets et influencé ma prise de conscience de notre responsabilité et des désastres environnementaux irréversibles que l’homme a causé, en à peine un siècle, à sa Terre nourricière.

Il est certain que cela a laissé en moi une empreinte forte. Même si, le reste de l’année, je vivais près de Lille dans une ville de taille moyenne (dans un environnement plus citadin qu’en Normandie) et si jusqu’au collège mon moyen de locomotion était le vélo, j’ai par la suite, comme tout-un-chacun, passé mon permis, acheté ma 1ère vieille voiture d’occasion, pollué et consommé sans trop réfléchir sur l’impact de mes achats et actions et ce pendant des années.

J’ai certes farouchement toujours refusé de rouler en diesel, privilégié les produits ménagers aux éco labels quand ils ont vu le jour et trié mes déchets dès que le tri est apparu en ville.

Mais tout cela était quand même bien passif, pour ne pas dire poussif.

Néanmoins, mon attachement à la nature et à sa protection a toujours été présent et vif. Notamment quand en 2001 j’ai rejoint une association dont la vocation était d’accompagner par des parcours dans les arbres (les arbres et moi c’est une grande histoire d’amour, je les étreins, les admire et leur parle, oui, oui, tout va bien, c’est même excellent pour la santé !), un public composé autant d’adultes que d’enfants, afin de les sensibiliser au respect de la Nature.

Il s’agissait de l’accrobranche dans sa plus pure définition : aucun clou, aucune incision dans les arbres, aucune installation qui perturbe ou modifie la nature d’une manière ou d’une autre. Des cordes, des mousquetons, des baudriers, des casques pour la sécurité et that’s it ! Nous accompagnions adultes et enfants le week-end dans des forêts de la région parisienne, pour partager notre amour des arbres et semer des graines de respect de la nature.

Un mélange de sport, d’émerveillement (avec un autre oeil, vu d’en haut, totalement immergés), de méditation pleine conscience, de sensibilisation au respect de son environnement et de partage de sensations.

Car pour sensibiliser au respect de la nature, quel meilleur moyen que l’expérience personnelle et l’exemple ? Après la 1ère appréhension passée de grimper jusqu’à 10 mètres de haut (on ne regarde pas en bas ! on n’a pas le vertige !), les sensations au contact de la Nature, la quiétude, la beauté, la merveilleuse sensation de communion avec son environnement, valaient mieux que tous les longs discours.

Quelques années plus tard, l’association a disparu et de cette expérience j’ai conservé un grand respect pour ces grands amis verts grâce auxquels nous respirons et une profonde désolation face à la déforestation massive aux 4 coins de la planète.

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Du green dans mon blog

Ce blog a vu le jour en Janvier 2011 et à l’époque, je voulais partager mes recettes, mes bonnes adresses et mes coups de coeur et surtout faire des gâteaux qui régalent et fassent briller les yeux des enfants (et des grands enfants en nous).

Mon alimentation a changé en 2014 et si ce choix a d’abord été motivé par des raisons de santé et de prévention santé (notre 1ère médecine, c’est bien ce que nous mangeons, ce n’est moi qui l’aie inventé c’est Hippocrate lui-même !), il trouve également ses racines dans ma sensibilité “green”.

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Depuis je mange selon les principes du régime alcalin, c’est-à-dire je veille à l’équilibre acido-basique de mon organisme.

Cela se traduit par ce que l’on appelle communément le flexitarisme : je mange environ 1/4 de protéines animales et 3/4 de végétaux (et donc de protéines végétales) pour plusieurs raisons.
En premier lieu,  cette alimentation me permet d’être en bonne (voire excellente) santé – et ce pour le plus longtemps possible.

Ensuite, en consommant des produits bio et locaux, je soutiens économiquement les productions alternatives durables, moins polluantes et plus respectueuses de l’écosystème.

Enfin (last but not least), je limite ma consommation de viande et de poisson, parce que la production massive et industrielle de viande a un impact désastreux sur notre planète ainsi que la pêche intensive. Je choisis là aussi des viandes bio ou au Label rouge ou Bleu Blanc Coeur.

Le sujet de l’alimentation saine est souvent lié à des actions eco-responsables : pourquoi manger bio ou local ; pourquoi il est urgent de freiner sa consommation de protéines d’origine animale.

Cet article du Monde résume clairement la situation, je vous le recommande et ainsi que la vidéo associée.

Ma sensibilité personnelle et l’évolution de mon alimentation m’ont naturellement amenée à me pencher sur ces sujets, à me documenter, m’informer et me former continuellement et à prendre conscience de l’urgence à agir chacun à notre niveau.

Même si le citoyen a son échelle n’est qu’une goutte d’eau face au rôle des groupes industriels pollueurs massifs et des politiques mondiales peu actives en la matière (la position de l’actuel Président des Etat-Unis a de quoi donner des sueurs froides), je suis convaincue que les prises de conscience et les changements de mode de consommation peuvent déjà faire bouger les lignes à tous les niveaux (et si vous avez envie d’aller plus loin rien ne vous empêche de signer des pétitions, tout simplement voter ou même de vous engager de façon plus active, en fonction de vos convictions) : déjà passer de consommateur à consomm’acteur est un grand pas.

Je vous recommande pour cela notamment la lecture des ouvrages de Pierre Rhabi et le visionnage de ses documentaires et conférences. Ainsi que le film Demain (qui selon moi devrait être projeté dans toutes les écoles).

 

Cette double approche de prendre soin de sa santé directement liée à la protection et sauvegarde de la planète est également un des piliers de la formation certifiante d’Acteur de Santé Durable que j’ai suivie en 2015 : cette formation traite à la fois des liens entre ce que nous mangeons et notre santé et également de l’impact de notre alimentation sur la nature. La certification de cette formation est même conditionnée à un engagement éco-citoyen.

Mon alimentation est un premier pas important car je contribue à mon échelle à une croissance de la production bio et une réduction de la production intensive de produits d’origine animale dont l’impact sur la planète est désastreuse.

C’est certes un pas important mais pas encore suffisant à mes yeux dans ma démarche de consomm’actrice.

Aujourd’hui qu’ai-je changé dans ma vie pour être moins polluante, plus éco-responsable, plus citoyenne et moins consumériste ?

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Mon chemin vers le zéro déchet

Sans jugement aucun, sans dogme, c’est un chemin personnel que chacun emprunte en fonction de ses réflexions, observations, envies, convictions, histoire personnelle et possibilités. Il y a des actions toutes simples à mettre en oeuvre sans vous casser la tête ni prendre trop de temps, d’autres demandent des aménagements pas tous compatibles avec tous les moments dans une vie/modes de vie (ne vous auto-flagellez pas  à propos de ce que vous aimeriez faire et ne faites pas, chacun fait de son mieux, j’en suis convaincue).

J’avance chaque année pas-à-pas et je pense que c’est réellement un chemin, une progression que chacun fait à son propre rythme car cela implique des changements pour certains légers et pour d’autres plus impliquants dans nos modes de vie et de consommation.

L’essentiel est de se mettre en marche (sans jeu de mot présidentiel aucun !).

Voici donc ce que j’ai mis en pratique dans mon quotidien à mon échelle (liste non exhaustive en constante extension).

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Dans ma cuisine

  • Je cuisine au maximum du “fait-maison” et n’utilise qu’avec parcimonie des plats ou produits cuisinés “tout-faits”, uniquement quand il s’agit de produits que je ne peux fabriquer moi-même. Dans ce cas je privilégie les produits bio ou locaux.

Une de mes astuces anti-gaspi est lorsque je cuisine un grand plat mijoté, j’en congèle une ou plusieurs parts individuellement. Cela m’évite d’en jeter – déjà si je n’ai pas envie d’en manger plusieurs jours d’affilée – ou que le plat ne “s’abîme” ou soit périmé. Je vous en parlerai plus en détail bientôt à l’occasion de la Journée Mondiale contre le gaspillage alimentaire le 16 Octobre prochain.

J’ai remarqué que, quand on jette un aliment ou un plat, on ne réalise pas toujours qu’avec ce geste qui semble anodin, on gâche :

  • tous les ingrédients consacrés à sa préparation ;
  • mais aussi leur conditionnement (et l’énergie et les composants nécessaires à leur fabrication) ;
  • leur transport jusqu’au point de vente ;
  • ainsi que le temps et l’énergie nécessaire (voiture) à son propre déplacement pour aller les acheter ;
  • sans oublier l’énergie (eau, électricité, gaz) et temps utilisés pour la préparation du plat en question.

On ne pense pas forcément lorsque l’on jette/gâche un plat ou un aliment, à la somme des énergies et ressources gâchées et perdues que pourtant la nature avait fabriquées pour nous, le temps et l’énergie perdus et à tout ce qui a été pollué et dépensé pour que ce plat ou aliment arrive chez nous pour finir au fond de la poubelle.

  • Je dis non au plastique et privilégie le moins d’emballage possible : je ne pars jamais faire mes courses sans un panier ou un cabas pliable et refuse systématiquement tout sac plastique (qui ne sera jamais recyclé) ; je fais mes courses au maximum en vrac avec mes sacs en toile (petits sacs en toile à liens coulissants en vente dans les magasins bio, lavables et réutilisables à l’infini) puis je conditionne mes achats en bocaux.

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Cette démarche économique permet (à condition d’opter pour des produits bio) de ne quasiment rien jeter des fruits et légumes que nous consommons car ils ont des applications en cuisine, mais aussi dans la salle de bain et au jardin.

A mon échelle, je conservais déjà les queues de cerises pour en faire des tisanes et les pelures de légumes pour en faire des bouillons. En écoutant Marie et à la lecture de son livre, depuis, notamment, les citrons pressés désodorisent mon lave-vaisselle, les coquilles d’huîtres captent le tartre de mon lave-linge et de ma bouilloire et l’intérieur des peaux de banane blanchissent naturellement les dents (pour un coût bien moins exorbitant que les soins blanchissant chez le dentiste) !

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  • Un équipement d’ustensiles de cuisine en matière naturelle au maximum  : gré, verre (grande fan des produits en verre Pyrex, fabriqués en France, durables et naturels), bois pour mes cuillères et spatules.

J’utilise avec parcimonie le plastique, exception faite pour les produits Tupperware car ils durent toute la vie voire sont inusables et se transmettent de génération en génération (d’autant plus qu’ils sont sans BPA).

Un produit que je n’hésite pas à qualifier de produit miracle ce sont les boîtes Tupperware dont le système d’aération permet de prolonger la durée de fraîcheur des fruits et légumes, les VentilOfrais.

Auparavant, mes carottes ne duraient que quelques petits jours avant de noircir. Vous l’avez sûrement constaté vous-même ? Grâce à ces boîtes, leur durée de conservation est multiplié par 4 voire 5, sans mentir, c’est bluffant. Idem pour mes pousses d’épinards, les herbes aromatiques, la salade, etc.

C’est tellement efficace que je ne conserve plus mes fruits et légumes que dans ces boîtes (pour ceux qui se conservent au réfrigérateur, je vous rassure les bananes restent à l’extérieur).

Ce qui impressionne toujours mes amis quand ils ouvrent mon frigo, car ils voient plein de grandes boîtes et s’imaginent que j’ai des réserves alimentaires fraîches pour un régiment (ou que je cache 12 personnes dans ma cave) ! Il faut juste leur rappeler que dans le régime alcalin on mange bien plus de végétaux que de protéines animales et quand en plus on est auteure culinaire, oui il y a beaucoup de fruits et de légumes dans des boîtes dans le frigo.

  • Le choix des produits bio  pour ma santé et le soutien de l’agriculture bio, de la pêche responsable et de l’élevage d’animaux qui ne sont pas plein d’hormones ou d’antibiotiques ni nourris à base de céréales bourrées d’OGM et de pesticides.
  • La fin du Sopalin : je suis passée au papier absorbant recyclé et non traité au chlore (vendu en magasin bio, reconnaissable à sa couleur beige à laquelle on s’habitue très bien) avant de passer aux 100% serviettes lavables et mini torchons essuie-tout. Ce papier est recyclé à partir des briques alimentaires (jus de fruit, soupe, lait, etc.) et donc ne nécessite pas de couper des arbres pour sa fabrication ni l’utilisation de chlore (polluant) dans sa fabrication pour le blanchir (c’est la même chose pour le papier toilette). Ce sont 2 nouvelles habitudes faciles à prendre, ces 2 produits étant vendus en magasin bio.
  • Je privilégie les thés et tisanes en vrac à leurs cousins en sachets individuels sur-emballés.
  • Filtrage de l’eau par un charbon actif * : pour éviter d’acheter des bouteilles d’eau en plastique, j’avais une carafe en plastiques avec les filtres renouvelables de la même marque. Mais ça c’était avant. Car les filtres sont en plastiques, composés de produits rarement recyclables et sur-emballés … dans du plastique. J’ai aujourd’hui une très jolie carafe en verre (bien plus esthétique en plus qu’une carafe en plastique) avec à l’intérieur un charbon actif qui vont durer bien plus longtemps.
  • J’ai une gourde * pour transporter mes eaux détox, eaux parfumées, tisane ou simplement mon eau, quand je fais du sport mais également au quotidien pour éviter les petites bouteilles plastiques qui impliquent encore plus de gâchis de plastique. Au pied de mon lit, une petite gourde en verre remplace la bouteille d’eau minérale.
  • J’utilise une pochette lavable (marque Qwetch que l’on trouve sur le net ou au salon de type Veggie World) qui se ferme avec une bande velcro pour emporter avec moi mes fruits secs, sandwich sans utiliser de film étirable, de sac plastique ou de papier aluminium.

Pour le shopping des articles durables présentés ici, je m’équipe en ligne sur Kazidomi, sur les salons de type Veggie World, Marjolaine et Vivre Autrement et également dans une boutique spécialisée dans les produits durables Welcome bio Bazar qui est une vraie caverne d’Ali Baba du durable !

* Le site de Kazidomi qui propose des réductions de -20 à -50% sur l’ensemble des produits d’épicerie healthy et aussi des cosmétiques, produits d’entretien et bébé, sur abonnement annuel. Avec le code ABOCRO20, je vous offre une réduction de -20€ sue votre abonnement.
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Dans ma salle de bain

  • Tout simplement j’ai jeté le savon liquide, certes conditionné dans une bouteille en verre, mais dont les recharges sont conditionnées dans du plastique non recyclable, dont la fabrication provient du pétrole, ne l’oublions pas. Je l’ai remplacé tout simplement par un pain de savon classique, bien plus écologique et économique !
  • J’ai opté pour la cup menstruelle. Après une phase d’observation/interrogation face aux changement d’habitudes et à l’usage que cela implique (notamment quand on passe sa journée à l’extérieur) j’ai sauté le pas après le scandale des produits chimiques contenus dans les tampons industriels et en trouvant le mode d’utilisation qui me convient. Passés les tâtonnements de la 1ère fois, je m’y suis rapidement habituée à son usage. Je me penche maintenant sur les culottes périodiques.
  • Je réduis ma consommation de produits jetables à usage unique au profit d’objets réutilisables ou durables. Ma brosse à dent dispose d’une tête amovible. Je garde le manche et ne jette ainsi pas de toute une brosse en plastique tous les 3 mois et n’accroîs pas “l’éco-ardoise” qu’impliquerait la fabrication d’une brosse à dent en plastique en entier tous les 3 mois par habitant…qui se lave les dents régulièrement (cf vidéo plus haut).
    Mon peigne n’est pas en plastique ni en matière animale mais en bois et je l’ai depuis 1989 (véridique ! Quand je vous dis que ma sensibilité green remonte loin !).
  • J’utilise des petits carrés d’éponge cousus pour me démaquiller. J’ai choisi une éponge de couleur anthracite (car les éponges blanches finissent par devenir grises avec le maquillage) que j’ai achetée au mètre, des biais en mercerie et hop j’ai cousu des petits carrés. D’autres idées pour les réaliser vous-même ici.
    Je n’utilise donc plus de coton pour me démaquiller au quotidien. Vous pouvez aussi tout aussi bien les acheter tout faits dans les salons green, certains magasins bios et sur le net (tout le monde n’a pas une maman ou une bonne copine qui a une machine à coudre).

Dans la maison

  • J’ai suivi en Avril dernier un atelier “pour une vie vers le zéro-déchet” animé par Emilie du blog Un peu, Bocaux, à la folie. J’y ai appris à fabriquer ma lessive moi-même sans agent chimique, avec quelques produits naturels très simples et économiques.

Emilie nous a également partagé les principes des 4 R pour une vie produisant moins de déchets :

  • Refuser : les sacs plastiques, les échantillons, les goodies
  • Réduire : sa consommation en se concentrant sur l’essentiel (je vous recommande L’art de l’essentiel de Dominique Loreau que j’ai lu il y a quelques années et qui m’a aidée à m’alléger ainsi que Je range ma vie de Pauline Levasseur)
  • Réutiliser : en optant pour des produits durables et en évitant les produits à usage unique ou inutile
  • Recycler : avec par exemple le compost

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  • Produits d’entretien green (quand ils ne sont pas faits-maison)
    Cela fait très longtemps que j’ai opté pour les éco-labels pour mes produits ménagers.
    Petit à petit, j’utilise de plus en plus de bicarbonate de soude et de vinaigre blanc pour l’entretien de la maison. Les applications sont très larges et on peut quasiment tout nettoyer avec ces quelques produits naturels et économiques.

Par exemple le savon de Marseille (celui-ci acheté dans la fameuse boutique emblématique des foodies marseillais la Maison Empereur, où l’on déniche plein d’ustensiles et d’accessoires de droguerie durables souvent au charme rétro) est un détachant puissant et naturel. Humidifiez le tissu au niveau de la tâche et frottez directement le savon,  laisser reposer avant de laver en machine. Le bloc de savon de Marseille remplace naturellement tous les détachants ultra chimiques qui vous attaquent la peau si vous en renversez sur vos doigts ! Il dure longtemps et coûte 2€ maxi.

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Autre astuce ménagère zéro déchet (et micro budget) pour faire briller un évier en inox : saupoudrer une fine couche de bicarbonate de soude, pulvériser de vinaigre (vous pouvez le parfumer avec 2-3 gouttes de l’huile essentielle de votre choix, moi j’ai choisi des senteurs d’agrumes, j’alterne pamplemousse et orange), frotter et rincer et tadaaam ça brille comme neuf !

 

  • Le recyclage

Les gestes quotidien pour recycler deviennent vite des automatismes pour le peu qu’on lise bien les étiquettes des bacs de recyclage  :

  • Le verre est toujours dans un bac à part dédié uniquement au verre
  • Les cartons et plastiques épais uniquement se recyclent : prenez le repère d’une bouteille d’eau ou d’un baril de lessive : si le plastique est plus fin (comme le film plastique qui emballe votre pack de 6 bouteilles d’eau par exemple ou votre barquette de viande) il ne se recycle pas et va donc dans le bac des ordures ménagères générales.
  • Le petit-électroménager  : ma commune collecte 2 samedis par mois l’électroménager pour traiter et recycler ces déchets particuliers, avec des points de collecte facilement repérables et accessibles (renseignez-vous auprès de votre commune ou mairie de quartier)

    – Les textiles usés dans les containers de quartier prévus à cet effet
  • La seconde vie
    Je donne, vends et achète depuis très longtemps dans les dépôts-vente que ce soit des vêtements, de la vaisselle, des livres (dépôt-vente de quartier, Vide-grenier, Le bon coin et Ebay). Je ne jette jamais un magazine, je le donne systématiquement à une personne de mon entourage. Mon Bio c Bon de quartier a même mis à disposition un présentoir où chacun dépose ses magazines lus et peut se servir gratuitement d’autres magazines déposés par d’autres clients. Faites-tourner l’info !
  • Je déteste l’obsolescence programmée. Par exemple ma télé date de 1997…je la remplacerai par un bel écran plat quand elle sera morte (et à ce moment là je la déposerai au recyclage de l’électro-ménager de ma commune comme vous vous en doutez).
  • Je colle une étiquette STOP-PUB sur ma boîte aux lettres (et refuse tout prospectus papier dans la rue).
  • Dans mon ordinateur, je vide régulièrement la boîte spam et je sélectionne les sites auxquels je m’abonne à la newsletter.
    On se dit que stocker des informations numériques est moins impactant sur la Nature que le papier ; certes, mais le stockage des données sur des serveurs distants (boîte mail, cloud) consomme énormément d’énergie à cause de la quantité phénoménale d’électricité nécessaire à maintenir en marche les datas centers 24h sur 24.
    C’est certes moins polluant que de couper des arbres à-tout-va pour fabriquer du papier, néanmoins attention à conserver avec parcimonie les informations vraiment utiles.
    Un tri régulier dans les boîtes d’envoi et de réception n’est donc jamais une perte de temps et c’est surtout un geste écolo simple et accessible à tous depuis son fauteuil à n’importe quelle heure du jour et de la nuit !

Dans mes habitudes de vie

  • Mes déplacements dans ma ville en vélo pour les petites courses : cela fait partie de l’engagement éco-responsable que j’ai pris lors de ma formation Acteur de Santé Durable qui implique de prendre soin de sa santé tout en prenant soin de la planète.

J’ai gardé de mon enfance cette sensation de liberté et de vacances dès que je chevauche mon fidèle destrier à pédales ! Je m’en sers de plus en plus, notamment à l’occasion de la journée Paris sans voiture où je suis allée rendre visite à mes amis dans Paris en vélo ! C’est une habitude que je prends de plus en plus, je repère les voies avec pistes cyclables et en plus je me muscle les cuisses et les mollets, un vrai 2 en 1 !

  • Le co-voiturage, que ce soit comme conducteur ou passager, c’est une habitude utile, qui plus est économique, car elle permet de voyager à petit prix et de contribuer aux frais de route du conducteur. Tout le monde est gagnant. C’est déjà un pas en avant par rapport au ratio 1 personne seule/voiture. La prochaine fois que vous êtes en voiture, comptez-le nombre de voiture avec 1 seule personne à l’intérieur.

 

  • J’ai opté pour un moteur de recherche éco-responsable Ecosia, dont l’utilisation finance la reforestation.
  • J’ai renoué avec les mouchoirs en tissus de mon enfance (j’en ai acheté des nouveaux, fabriqués en France, ceux de mon enfance ayant fait leur temps hein !)


– Piocher des idées sur le blog Ça commence par moi que j’ai découvert à l’occasion d’un atelier, animé par Julien lors du Festival Everyday Heroes en Juin dernier.

Sur ma route vers le zéro déchet, la suite :

  • Fabriquer mes laits végétaux, yaourts de coco et de soja moi-même et ainsi éviter la production de plastique des pots de yaourts et de leur emballage.
  • Continuer à m’alléger, et à opter pour des solutions et des réflexes moins polluants au quotidien, car j’avoue (mea culpa) je peux encore améliorer beaucoup de choses.

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Et vous, vous en êtes où ? C’est un sujet auquel vous êtes aussi sensible ?

Je suis très curieuse et preneuse de vos astuces et expériences. Je vous invite à mes les raconter en commentaires ci-dessous, cela m’intéresse beaucoup. Si je peux les adopter j’en serais ravie car c’est aussi ça l’idée d’échange, de troc et de recyclage.

J’ai essayé d’être exhaustive dans ce long billet et de ne rien oublier des idées qui me sont passées par la tête. J’ai mis longtemps à l’écrire car à chaque fois je me disais, ah tiens j’ai oublié de parler de ceci ou de cela.

Je ne prétends pas tout faire parfaitement, loin de là, je progresse et avance chaque jour. Il ne s’agit bien entendu pas d’un concours à celui qui sera le plus éco-friendly, mais de partager et de s’échanger les astuces que l’on peut facilement mettre en oeuvre dans nos quotidiens pour que l’on soit tous les jours plus nombreux et plus efficaces sur ce chemin vers le zéro déchet !

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Bibliographie et blogs si vous avez envie d’approfondir votre chemin vers le zéro déchet :

Livres

– Je réduis mes déchets, Marjolaine Solaro (éditions First)
– Zéro déchet, Béa Jonhson (Les arènes) et son blog
– L’art de l’essentiel, Dominique Loreau (J’ai Lu)
– Green cuisine, conseils, recettes et DIY pour une cuisine plus écolo, Emilie Hébert (Mango)
– Manger & cuisiner eco-responsable, François Pasteau (Hachette cuisine)
– Menus zéro déchet, Amélie Romon (Mango green)
– Vers la sobriété heureuse, Pierre Rhabi (Actes Sud)

Sites/Blogs

16 Commentaires

  • Billet très intéressant 🙂 Je suis tout à fait d’accord pour le film Demain
    J’ai retrouvé pas mal de choses, il me manque une bonne recette de lessive maison. Cette semaine je viens de tester l’huile de coco en démaquillant suivi d’un peu de gel d’Aloe Vera pour enlever le gras de l’huile de coco. Ce sont deux produits que j’utilise dans d’autres recettes,…et c’est le meilleur démaquillant que je n’ai jamais eu 😉 Bluffée par l’efficacité 🙂

  • Super article. J’essaie, moi aussi de faire de mon mieux pour préserver cette belle planète en agissant au quotidien. Nous avons depuis une dizaine d’année, installé un bac à compost dans le jardin, ce qui nous permet de mettre notre poubelle à ordures, une fois tout les quinze jours. Et puis, j’ai moi même fais ma lessive pendant quelques temps, mais je n’étais pas convaincue. Je vais essayer la recette proposée qui n’a pas l’air mal. Pour la maison, j’aime bien le savon noir, c’est un produit multi usages et inoffensif. Nos grands mères l’utilisaient pour beaucoup de choses.
    Pour moi le plus important, c.est de transmettre à nos enfants ce respect, car plus on les impliquera plus ce sera facile de mettre des actions en place. Très belle journée ☀️

  • Coucou et bravo pour cet article passionnant,
    je suis aussi très intéressée par le zero déchet, je fais le maximum de choses moi même et c’est génial de voir que ça bouge dans la tête de certaines personnes, merci pour tous les liens que tu as mis dans ton article, ça m’ouvre des portes pour aller plus loin dans ma démarche.
    Bisous

  • Merci pour cet article, super intéressant qui tombe à pic dans mes réflexions ! Je reviendrai piocher ici là des idées au fur et à mesures de mes démarches. Je suis actuellement plongée dans le livre “Vers la sobriété heureuse”. Belle journée !

  • Très chouette inventaire et vraiment concret, j’applique certains trucs et je vais en piocher d’autres, merci. Je suis d’accord, il faut vivre le zéro déchet comme un chemin fait de petits pas et rester indulgent envers soi.

  • Vous avez oublié les vêtements. Il convient de se constituer une garde robe intemporelle avec quelques accessoires et bijoux sympa. Privilégier les marques fabriqués en France. Ne porter que des matières naturelles, ce qui exclu d’office polyester, polyamide, viscose et autres s…es issus du pétrole. D’autant plus qu’en portant ces matières synthétiques, nous puons.
    Pour faire simple, on se créé une garde robe spéciale automne-hiver avec une règle simple, 7 bas, 7 hauts (chemise, blouse, tee-shirt,polo,etc…), 7 lainages suivant la région ou l’on habite, 1 manteau, doudoune ou autres suivant ses goûts, une veste de demi-saison, une jolie robe et maximum trois paires de chaussures. Et je précise bien que ça c’est la garde robe automne hiver.
    On fait de même avec printemps-été, 7 bas, 7 hauts etc… On rajoute un maillot de bain (une ou deux pièces suivant ses goûts.
    Pour l’ensemble de l’année, maximum deux sacs à mains.
    Et pour les sportives, on prévoit une tenue de sport pour son yoga, pilates, gym, danse, randonnée, etc…
    Le tout fabriqué en France, si si on trouve, c’est un peu plus cher mais de bonne qualité.
    Et on adopte le même principe pour la lingerie et les tenues de nuit. Par exemple : 10 à 12 ensembles de lingeries, 10 à 12 paires de chaussettes ou collants, 5 ou 6 pyjamas, pyjashorts, nuisettes, chemises de nuit suivant ses goûts.
    Côté accessoires et bijoux, on se fait plaisir mais on en achète pas des tonnes non plus. Et pour un nouveau acheté, on en donne ou vend un.

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